• L’ART DU TOUCHER DANS LE MASSAGE  BIEN-ETRE

Les bienfaits du toucher dans le massage bien-être

Le toucher est le 1er sens de la communication non verbale.

Le toucher est le 1er sens à apparaître et le dernier à disparaître.

Nous pouvons être sourds ou aveugles, nous sentons toujours. C’est un stimulus sensoriel aussi indispensable à la vie que manger, boire ou dormir.

Du moment où nous sommes dans le ventre de notre mère jusqu’à la vieillesse le toucher joue un rôle primordial dans notre développement et notre bien-être physique et mental.

Le toucher répond donc à plusieurs besoins fondamentaux comme celui d’être aimé, d’être sécurisé, accepté ou reconnu

Le contact physique diminue le stress et stimule le bien-être.  Le massage , au travers du toucher, permet de calmer  les tensions, favoriser le sommeil, le recentrage, l’ancrage et la revalorisation de l’image de son corps.

Le massage peut permettre une « réconciliation » progressive et en douceur vers le sens fondamental qu’est le toucher, au travers d’un regard bienveillant et neutre d’un professionnel. Le massage apporte une plus grande ouverture aux ressentis corporels et développer une conscience plus précise de son corps. Le toucher peut éveiller des sensations émotionnelles ou psychiques qui sont autant d’occasions de nous révéler à nous mêmes (elles touchent notre histoire, nos blessures et conflits,…). Le toucher participe à l’élaboration et au maintien des repères du schéma corporel. Les gestes d’unification et d’enveloppement permettent de retrouver ou reconstruire le schéma corporel

Toucher la surface, c’est ébranler la profondeur

La place du « corps » : dans notre société occidentale, le mental occupe une place prédominante, au détriment du reste. Dans les écoles en Indonésie par exemple, la matinée commence par un éveil corporel. Chez nous, on ne valorise que très peu cette conscience corporelle. A l’âge adulte, on doit souvent réapprendre, se réapproprier son corps.

Nous, praticiens en massage, nous travaillons avec notre corps, et sur le corps d’une tierce personne. Nous ne pouvons évoluer dans notre pratique, sans être conscients de notre schéma corporel, sans appliquer le mouvement, qui est la base de notre pratique. Nous ne pouvons prétendre comprendre l’autre si nous n’avons même pas conscience de nous-mêmes dans le mouvement. De même, nous ne pouvons prendre soin des autres si nous ne prenons pas soin de nous.

L’« esprit » se travaille aussi : c’est tout un art que de savoirfaire le vide dans sa tête, éliminer les pensées qui parasitent le moment présent, et qui peuvent nous détourner de l’attention à ce que nous sommes en train de faire. Travailler aussi son attitude, la bienveillance, qui reste le maitre mot dans l’intention du masseur. Accueillir toute personne qui se donne entre nos mains, sans jugement, avec une intention de bienveillance et de compassion.